Je reconnais devant mes frères que j’ai péché, en ayant de mauvaises pensées contre les gens qui mangent des graines, en râlant contre les couches lavables, et en omettant ponctuellement de trier mes déchets. Oui, j’ai vraiment pêché, c’est pourquoi je supplie Greta, les anges et tous les saints et vous aussi mes frères, de... Lire la Suite →
31. La roue libre de mon incompétence
Je suis la risée de mon peuple, de mes ancêtres, de mes voisins de la campagne. Je suis l’incarnation de la pédanterie, de la feignasserie, de l’insupportable morgue parisienne. Je suis un boulet tracté par trop de tierces personnes. Je reflète la lente agonie d’un art de vivre. Je suis une trentenaire qui n’a pas... Lire la Suite →
30. Mesdames X
Peut être que parmi Mesdames X, certaines auraient dû se douter, en se mettant en couple avec leurs messieurs X, que leurs unions seraient pleines de bleus, et connaitraient bien peu de roses. Parmi celles-ci, et parmi les autres, beaucoup étaient sans doute déjà en leur for intérieur convaincues de ne pas mériter beaucoup mieux... Lire la Suite →
Chapitre final : Et vous chûtes
Vous n'aviez pas vu venir le début de votre vie à durée indéterminée. Vous vous pensiez en position de force. C'était arrivé un peu par hasard, comme ce/cette beauf chopé(e) en soirée, sur un malentendu en lien direct avec votre alcoolémie, dans la pénombre, le bruit et la confusion de votre pensée. Vous n'aviez pas... Lire la Suite →
Chapitre 24 : Politique, drame et caféine
LE CAFE, ce placebo contre la fatigue, drogue pseudo-sociabilisante, chaleur et problèmes cardiovasculaires, est une bien belle arnaque fondée sur une splendide appropriation culturelle (moi aussi je peux utiliser vos concepts à la con de hipsters militants de merde pour vous faire chier), à moins que les Ethiopiens ne touchent des royalties sur ladite boisson... Lire la Suite →
29. Oh oui le chômage
Commençons par un début sain et approprié : déso pour le silence radio des dernières semaines/mois (beaucoup de mois en fait), je fus très occupée à mettre fin, sans pitié aucune, dans l’hémoglobine et la joie, à mon contrat de travail à durée indéterminée (devenue soudainement très déterminée). Le chômage tient de certaines positions... Lire la Suite →
28. Lettre pas drôle à la fille que j’aimerais avoir
Si la vie me bénit de bébés que je porterai, ou pas, d’enfants que je pourrai élever et aimer, que je tâcherai de protéger, de former, d’aider à être heureux, à devenir de bonnes personnes soucieuses des autres, même si je me planterai sans doute bien des fois, si parmi ces petits il est une... Lire la Suite →
27. Entre partir ou rester, l’essentiel est surtout de les faire chier
Dans toutes les situations ordinaires d’une vie, légèrement privilégiée comparément à la fosse à caca qu’elle peut être sur 90% de la surface du globe, c’est-à-dire en présence d’un toit, de bouffe, soins dentaires et non-peine de mort pour une blague pas très drôle sur le gouvernement en place, un dilemme cornélien peut survenir : camper... Lire la Suite →
Chapitre 23 : Dans la moiteur confortable de votre cercueil
C'était une nuit sombre et orageuse (1). Vous étiez enroulé dans votre couette, moite et tiède de vos sueurs nocturnes (l'être humain peut transpirer jusqu'à 1,5 litres de sueur en une heure, j'en parle donc souvent). Vous représentiez la version adulte d'un fœtus dans un bocal de formol, ou d'un hareng en saumure. Vous n'aviez... Lire la Suite →
26. Cocorico n’est pas facho
Pour mener à bien mon analyse, ainsi que, peut-être, pour me prouver que je peux écrire autre chose que du sous-Brain Magazine, sauce Vice, supplément indigence intellectuelle, il me faudrait reprendre cette définition de « facho », sérieusement, consciencieusement. Le faire avec méthode, sans cynisme moqueur et son écho méprisant, sans perdre le fil et le peu... Lire la Suite →